Présentation de NOI

Association régie par la loi du 1er Juillet 1901

Elle a été fondée en octobre 2007 par des passionnés suite à l’observation d’un manque de connaissances sur les reptiles terrestres de La Réunion. En effet, tant au niveau associatif qu’universitaire ou privé, il n’existait auparavant aucune structure spécialisée dans l’étude de cette composante importante de la biodiversité réunionnaise.

Statuts de l’association (pdf)

L’objectif principal de l’association est de contribuer à la connaissance et à la conservation des milieux et des espèces de La Réunion. Elle s’implique plus particulièrement dans la protection des reptiles endémiques et de leurs habitats.

Pour cela, trois directives :

  • Connaissance
  • Conservation
  • Sensibilisation

NOI emploie plusieurs salariés et s’organise autour de 5 principaux pôles d’activités :

  • la lutte contre les espèces exotiques envahissantes
  • la restauration d’habitats naturels
  • l’éducation à l’environnement
  • les études scientifiques pour la conservation des reptiles indigènes
  • la mobilisation citoyenne à travers les refuges pour le Gecko vert de Manapany et les chantiers bénévoles

L’emblème de l’association, que l’on retrouve sur notre logo, est le Gecko vert de Manapany (Phelsuma inexpectata) qui est l’une des deux dernières espèces de geckos indigènes de l’île de La Réunion. Notre association fait tout son possible pour protéger cette espèce en danger critique d’extinction.


Contexte géographique

Notre association est localisée sur l’île de La Réunion, située dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien, dans l’archipel des Mascareignes. Cet archipel est constitué de trois îles : La Réunion, Maurice et Rodrigues, ainsi que plusieurs petits îlots annexes.

La Réunion (1)

D’une circonférence de 210 km, c’est la plus grande île de l’archipel des Mascareignes. C’est une île jeune d’un point de vue géologique, avec un âge estimé à 3 millions d’années, qui possède un récif corallien encore au stade de développement (25 km autour de l’île). Cette île volcanique est la plus haute de l’Océan Indien, avec un relief très accidenté : on y trouve des cirques, des remparts ainsi que des pitons. La Réunion est constituée de deux massifs volcaniques : le Piton des Neiges surplombant l’île avec ses 3070 mètres d’altitude et le Piton de la Fournaise (2631 m) qui est l’un des volcans les plus actifs du monde.


Maurice (2)

L’île Maurice est également une île d’origine volcanique mais est beaucoup plus âgée que La Réunion avec un âge estimé à 8 millions d’années. Par conséquent, cette ancien complexe volcanique s’est fortement érodé au fil du temps : l’île est devenue relativement plate mais elle compte quelques chaînes de montagnes dont la plus haute culmine à 823 mètres d’altitude. A l’inverse de La Réunion, Maurice possède sur ses 200 kilomètres de littoral une immense barrière de corail d’une longueur de 150 kilomètres.


Rodrigues (3)

La formation de cette île est encore peu connue, elle est supposée être la plus jeune île des Mascareignes (1,5 millions d’années), mais la géomorphologie et le fort taux d’endémisme indiquerait que l’île est beaucoup plus vieille (environ 12,5 millions d’années) d’après les estimations de certains scientifiques (Source : Lost land of the dodo, Check et Hume 2008). Relativement plate (Mont Limon, 398 mètres d’altitude), l’île Rodrigue mesure seulement 104 km² mais possède un important complexe récifal d’environ 200 km².